Bien avant ses débuts professionnels, alors qu’il n’était encore qu’un enfant, la mère du futur international espagnol affirmait déjà qu’il deviendrait une star du Real Madrid. Une prédiction audacieuse, mais qui s’est révélée exacte au fil d’une carrière auréolée de succès européens.
Aujourd’hui prêté à Aston Villa par le Paris Saint-Germain, Marco Asensio, 29 ans, est devenu en l’espace de trois mois un véritable chouchou des supporters des Villans. En seulement 18 apparitions, dont neuf titularisations, il a inscrit huit buts, tous célébrés en levant les yeux vers le ciel — un hommage émouvant à sa mère Maria, décédée d’un cancer alors qu’il n’avait que 15 ans.
C’est à Puerto Portals, à Majorque, que tout a commencé. La famille Asensio y croise un jour Florentino Pérez sur son yacht. Maria demande une photo, puis glisse au président madrilène : « Regardez ce petit garçon à côté de moi. C’est mon fils Marco. Un jour, il jouera pour le Real Madrid et il connaîtra le succès. »
Perez sourit, sans vraiment y croire. Mais Juan Pericas, son entraîneur de l’époque au club de Platges de Calvia (cinquième division espagnole), se souvient : « Il avait 7 ans, mais il jouait déjà la tête levée et prenait toujours les bonnes décisions. Sa première saison ? 64 buts et 30 passes décisives. »
Recruté à 18 ans par le Real Madrid pour 4 millions d’euros (offre en une seule fois, contrairement à celle du Barça), Asensio y connaît une décennie triomphale, avec notamment trois Ligue des Champions. À chaque but, le même geste : un regard vers le ciel, en hommage à Maria, sa source d’inspiration.
Aujourd’hui, à Birmingham, il continue de briller. Et les fans d’Aston Villa espèrent qu’il restera au-delà de son prêt. Unai Emery milite pour lever l’option d’achat estimée à environ 12,5 millions d’euros.
Juan Pericas, lui, n’a aucun doute : « Marco aime l’Angleterre. Si tout s’aligne, ce serait une excellente décision pour lui comme pour le club. »