Bayern Munich : éliminés du Mondial des clubs et toujours maîtres dans l’art de se voiler la face


Comme en Ligue des champions, l’aventure du Bayern Munich au Mondial des clubs s’arrête en quart de finale. Battus 2-0 par le PSG à Atlanta, les Bavarois quittent la compétition sans gloire – mais ce sont surtout leurs discours d’après-match qui interpellent.

La blessure de Jamal Musiala, touché sérieusement lors d’un contact avec Gianluigi Donnarumma, a bouleversé les joueurs et le staff. Un choc spectaculaire, certes involontaire, mais lourd de conséquences sportives et émotionnelles. Pourtant, au-delà de cet événement tragique, la réalité demeure : le Bayern a été battu, logiquement, par une équipe de Paris plus tranchante.

Un échec qui en cache d’autres

Cette nouvelle élimination s’inscrit dans une série inquiétante. En 2025, le Bayern n’a battu que deux clubs européens non allemands : Bratislava et le Celtic Glasgow. Tous les autres matchs ont été synonymes de désillusion (défaites contre Feyenoord, Benfica, le PSG, ou matchs nuls face à l’Inter et au Celtic).

Malgré un effectif très coûteux, les résultats ne suivent pas. La rotation hasardeuse de Vincent Kompany lors de la défaite contre Benfica a privé le Bayern de la première place de son groupe, les plaçant dans une partie de tableau bien plus difficile. Et l’absence de jeunes joueurs dans cette compétition interroge sur une politique sportive peu cohérente.

Un club en déni ?

À l’image de Max Eberl, qui minimise les problèmes en parlant de « détails », le Bayern semble refuser toute autocritique sérieuse. Mais deux quarts de finale perdus consécutivement – en Ligue des champions puis au Mondial des clubs – imposent une remise en question. Le Bayern, aujourd’hui, semble être devenu « champion du monde… du discours rassurant ».

Le temps est venu pour le club d’abandonner les faux-semblants et de faire face à une vérité dérangeante : il n’est plus au sommet, ni en Europe, ni dans le monde.

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