Gold Cup : les États-Unis en finale, derniers tests pour Pochettino avant 2026


Alors que les opportunités de jouer contre des adversaires compétitifs se font rares avant la Coupe du monde 2026 à domicile, l’équipe nationale masculine des États-Unis (USMNT) a atteint la finale de la Gold Cup. Ce sera une confrontation explosive contre le Mexique, dimanche à Houston.

Si la Gold Cup est historiquement un terrain d’expérimentation plutôt qu’un révélateur du onze type, les critiques ont fusé dès les premières contre-performances face à la Turquie (0-3) et à la Suisse (1-4). L’absence de cadres comme Christian Pulisic a été particulièrement mal perçue.

Mais aujourd’hui, les hommes de Mauricio Pochettino, en quête de son premier trophée avec les USA après l’échec en Ligue des Nations, ont une occasion en or. Pour certains joueurs, cette finale représente un test ultime pour convaincre en vue de la Coupe du monde 2026.


Gagnants :

Diego Luna – Le milieu offensif de 21 ans, auteur de 3 buts et 2 passes décisives, est sans doute le grand gagnant du tournoi. Ancien joueur de deuxième division, il a brillé et semble désormais incontournable pour le Mondial.

Malik Tillman – Déjà proche d’un transfert à Leverkusen, Tillman (3 buts, 2 passes) a confirmé tout son potentiel. Il sera une option sérieuse pour le onze de départ en 2026.


Doit encore convaincre :

Patrick Agyemang – Belle histoire personnelle, deux buts marqués… mais la concurrence est rude en attaque. Il lui faudra une grosse saison en club pour garder espoir.

Matt Freese – Solide dans l’ensemble, avec notamment un arrêt décisif aux tirs au but contre le Costa Rica. Mais la lutte pour être numéro 1 dans les cages reste ouverte.

Max Arfsten – Très bon offensivement, mais trop irrégulier défensivement. S’il veut surpasser des titulaires comme Dest ou Scally, il devra se montrer irréprochable avec Columbus.


Perdants :

Luca de la Torre – Malgré son expérience, il a semblé à côté de la plaque. La forte concurrence au milieu (Adams, McKennie, Musah, Luna…) pourrait l’écarter du groupe pour 2026.

Tim Ream – À 38 ans en 2026, ses erreurs défensives lors de ce tournoi pourraient lui coûter cher. Il n’a pas calmé les critiques, bien au contraire.

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