Le Havre en quête de points précieux malgré une défaite attendue


En lutte pour leur maintien, les joueurs de Didier Digard doivent impérativement engranger des points en cette fin de saison. Même si perdre sur le terrain du champion de France en titre n'a rien de déshonorant, cette défaite tombe mal pour les Normands. Menés dès la 8e minute, ils ont cédé une nouvelle fois au retour des vestiaires (50e). La réduction de l'écart signée Issa Soumaré à l'heure de jeu, symbole d'un état d'esprit irréprochable, leur a brièvement redonné espoir, en vain.

« On n'était pas loin de ramener quelque chose », a regretté Mathieu Gorgelin, auteur d'une prestation solide après son difficile match contre Rennes (1-5). Didier Digard, de son côté, n'a pas caché sa déception : « C’est la période où les points comptent double. » À quatre journées de la fin, Le Havre est à deux points de Reims, premier non-relégable, et à trois unités d'Angers (14e) et de Nantes (13e). Mais l'écart avec Saint-Étienne, 17e, n'est que de trois points.

Un calendrier final redoutable pour Le Havre

Le Havre pourrait voir sa situation se compliquer dès la fin de cette journée, plusieurs de ses concurrents directs étant encore en lice. Et le calendrier ne leur est pas favorable : Monaco, Auxerre, Marseille, puis Strasbourg attendent les Havrais pour terminer la saison.

« C’est vrai que le calendrier n’est pas idéal, a reconnu Digard. On affronte ces grosses équipes sur des périodes clés et rapprochées. C’est compliqué pour la dynamique, car en cas de défaites successives, la confiance peut en pâtir. Mais aujourd'hui, je sens un groupe impliqué, et c’est ce qui compte. »

Mathieu Gorgelin, auteur de neuf arrêts face au PSG (un record pour lui en Ligue 1 et égalant celui de Christophe Revault pour un gardien havrais depuis 2006), refuse d'abdiquer : « Même si c’est très difficile, on n’a pas le droit de lâcher. On doit aller au bout de nous-mêmes pour n’avoir aucun regret. »

Quatre matches, quatre finales

Malgré l'urgence, la sérénité reste de mise dans les rangs normands. « On sait que ce sera dur, mais on croit en nous », assure Fodé Ballo-Touré. « Il reste quatre matches, ce sont quatre finales, et on va tout faire pour les gagner. » Même discours pour Gautier Lloris : « On n’a rien à perdre. L’objectif, c’est de se battre jusqu’au bout. »

Reste que si les défaites venaient à s'accumuler, Le Havre pourrait voir son rêve de rester dans l'élite s'envoler.

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