Larmes, regrets et fierté mêlée : Mikel Arteta n’a pas caché son émotion après l’élimination d’Arsenal en demi-finale de la Ligue des champions face au Paris Saint-Germain. Malgré une performance globalement solide sur les deux rencontres, les Gunners n’ont pas su faire la différence dans les moments clés.
Mercredi soir, au Parc des Princes, PSG s’est imposé 2-1 grâce à des buts de Fabián Ruiz et Achraf Hakimi, après un penalty manqué par Vitinha. Bukayo Saka a réduit l’écart, mais ni lui ni ses coéquipiers n’ont su renverser la tendance, malgré plusieurs occasions franches et un Donnarumma impérial dans les cages parisiennes.
« Je suis fier, mais aussi terriblement déçu », a déclaré Arteta. « On a été la meilleure équipe pendant 160 minutes sur les deux matchs. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est aussi ce qu’on m’a dit sur le banc du PSG. Et pourtant, on est éliminés. »
Le technicien espagnol a souligné le rôle déterminant du gardien italien :
« Donnarumma a été l’homme du match sur les deux rencontres. Il nous a empêchés de prendre l’avantage tôt, à Londres comme ici. C’est la Ligue des champions : ça se joue dans les surfaces. »
Les larmes dans le vestiaire témoignent de la frustration immense d’un groupe qui vise les sommets.
« Aujourd’hui, j’ai vu à quel point ils le voulaient. Ils étaient en larmes. Il y a deux ans, personne ne croyait qu’on jouerait une demi-finale de Ligue des champions. Ce groupe a franchi des étapes, mais il nous manque encore ce petit quelque chose. »
En réponse, Luis Enrique, entraîneur du PSG, a salué la combativité d’Arsenal, tout en rappelant une vérité froide :
« Je ne suis pas d’accord. Ils ont été intelligents, oui, mais nous avons marqué plus de buts. Et dans le football, c’est ce qui compte. Nous méritons notre place en finale. »
Après avoir successivement éliminé Liverpool, Aston Villa et Arsenal, le PSG disputera sa deuxième finale de Ligue des champions de son histoire, le 31 mai à Munich, face à l’Inter Milan.